Ophtalmologie
Ophtalmologie générale

Le Docteur Bela vous reçoit dans son cabinet de consultation pour la prise en charge et le suivi des pathologies oculaires de l’adulte et de l’enfant.
Cataracte
Qu’est-ce que la cataracte?
La cataracte est un trouble de la vision qui survient lorsque le cristallin (lentille ovale située derrière la couleur de l’œil) perd sa transparence.
On peut comparer le cristallin à la lentille de l’objectif d’un appareil photo qui permet de faire la mise au point de l’image. Lorsque le cristallin devient opaque, les rayons lumineux parviennent moins bien à la rétine. Le monde extérieur se voit comme à travers une chute d’eau et ne peut plus être perçu nettement.
Le plus souvent, la cataracte survient avec l’âge et évolue lentement de sorte que la personne atteinte ne s’en aperçoit pas au début.
Quels sont les signes de la cataracte?
La vue est petit à petit plus voilée ou obscurcie. On y observe une baisse progressive de la vision avec l’impression que les lunettes ne sont plus adaptées, en particulier pour la vision de loin alors que la vision de près est souvent conservée au début. La vision peut être double avec des éblouissements. Une vision moins contrastée, avec une perception que les choses sont délavées, avec des couleurs moins vives. Quand la cataracte est plus évoluée, la pupille peut sembler grise ou légèrement blanche.
Quels moyens de dépistage?
La cataracte est souvent détectée lors d’un examen de la vue. Il est donc important d’aller consulter dès que vous constatez des changements
dans votre vision.
A un stade précoce de la cataracte, le port de lunettes peut suffire à améliorer la capacité visuelle. En revanche, aux stades plus avancés,
le seul traitement possible est l’intervention chirurgicale.
Quel est le traitement de la cataracte?
Lorsque le cristallin est devenu opaque, il n’est pas possible de le «nettoyer», seule une chirurgie utilisant des méthodes à ultrasons ou le laser permet d’éliminer le cristallin opacifié. Il est remplacé par une lentille synthétique qui est placée dans l’œil pour le reste de la vie. On utilise également ces lentilles lors d’une chirurgie de la cataracte chez l’enfant. Dans ce cas, elles restent en place durant plusieurs dizaines d’années.
L’opération se pratique sous anesthésie locale uniquement avec des gouttes et dure entre 15 et 30 minutes. En principe, on opère un seul œil à la fois. Après l’opération, restez au calme et ne vous frottez en aucun cas l’œil.
Après quelques semaines déjà, l’œil est complètement guéri. Il se peut que la conduite ne soit pas possible pendant quelques semaines, le temps que le cerveau se réadapte à ce nouvel équilibre de vision. Il n’y a pas de limite d’âge pour l’opération de la cataracte.
L’ intervention est indiquée lorsque votre capacité visuelle vous empêche de réaliser correctement les activités de la vie quotidienne. Seule une surveillance régulière permet de diagnostiquer une cataracte et, si nécessaire, de la traiter avec efficacité.
Facteurs de risque
L’âge, des traumatismes oculaires, des maladies comme le diabète, une grave inflammation interne de l’œil, le tabagisme et l’alcool, les rayons ultra-violets, la prise de médicaments (neuroleptiques, stéroïdes, …)
L’opération de la cataracte est la chirurgie la plus pratiquée au monde et a l’un des taux de réussite les plus élevés
Glaucome
Qu’est-ce que le glaucome ?
Première cause de cécité irréversible dans le monde, le glaucome est une maladie oculaire qui touche principalement les personnes âgées. Il se caractérise par la destruction progressive des fibres nerveuses du nerf optique. D’abord c’est la vision périphérique qui est perdue mais dans les stades avancés, la vision centrale est également touchée, fait qui peut conduire à la cécité irréversible. Un diagnostic précoce et le traitement approprié peuvent ralentir l’évolution de la maladie et prévenir la cécité. La plupart des glaucomes sont dus à une augmentation de pression à l’intérieur de l’œil, mais il existe d’autres causes.
Quels sont les signes du glaucome ?
Au stade précoce, le glaucome passe inaperçu: il n’entraîne pas de douleur et la vision est préservée. Il n’est donc pas facile à détecter, d’où l’importance de se faire dépister régulièrement.
Lorsque la maladie évolue, le champ visuel se rétrécit progressivement, depuis la périphérie (peu perceptible et peu gênant) jusqu’à la vision centrale qui nous permet de lire et de reconnaître les visages. Non traité, le glaucome entraîne une cécité complète et irréversible.
Quels moyens de dépistage ?
Il est généralement admis qu’environ 50% des cas ne sont pas diagnostiqués, donc ne sont pas traités à temps. Il faut associer plusieurs examens que seul l’ophtalmologue peut interpréter :
- mesure de la tension oculaire
- examen du nerf optique
- champ visuel pour identifier d’éventuelles zones aveugles
- d’autres examens peuvent être nécessaires au diagnostic
Comment traiter le glaucome ?
S’il n’est pas possible de retrouver la vision déjà perdue, le traitement peut arrêter la progression du glaucome et son évolution vers la cécité.
Selon les cas, l’ophtalmologue peut prescrire :
- un ou plusieurs collyres,
- un traitement au laser ou
- un traitement chirurgical.
Une observance très rigoureuse du traitement au long cours est absolument nécessaire, sans quoi la maladie progresse à nouveau.
A qui s’adresse le dépistage ?
Il est conseillé à tout le monde de se faire dépister
– dès l’âge de 40 ans, vu que le glaucome touche 2% des personnes de plus de 40 ans, et 15% des plus de 70 ans,
– ou si vous présentez l’un des facteurs de risque suivants, quel que soit votre âge:
- Antécédents familiaux de glaucome
- Origine Africaine ou Hispanique
- Forte myopie ou hypermétropie
- Hypertension artérielle
- Problèmes vasculaires
- Diabète
- Traitement prolongé à base de cortisone ou d’autres médicaments
- Traumatisme antérieur de l’œil.
Diabète et Rétinopathie diabétique
Qu’est-ce que la rétinopathie diabétique ?
Le diabète peut affecter les yeux et causer des problèmes visuels. Le problème des yeux le plus important qui peut se développer est une maladie appelée rétinopathie diabétique, qui se caractérise par un dysfonctionnement des petits vaisseaux sanguins de la rétine entraînant un œdème rétinien ou une croissance des vaisseaux sanguins et une hémorragie intraoculaire. La rétinopathie diabétique peut affecter gravement la vue si elle est négligée. En l’absence de traitement, elle peut provoquer une diminution importante de la vision, voire même la cécité.
Quels sont les symptômes de la rétinopathie diabétique ?
La majorité des personnes atteintes de diabète ont des yeux sains dans la phase initiale. La rétinopathie diabétique n’entraîne aucun symptôme pendant la majeure partie de son évolution. Des taches mobiles dans le champ visuel ou une baisse de vision importante sont souvent les signes d’une hémorragie des vaisseaux rétiniens. Une gêne de la vision centrale, des difficultés à la lecture, une diminution des contrastes, une vision déformée peuvent être des signes d’œdème maculaire.
Quels sont les moyens de dépistage ?
Comme la rétinopathie diabétique peut se développer sans signe ou plainte dans les premiers stades, un dépistage régulier est obligatoire : le suivi ophtalmologique avec examen approfondi de la rétine, dont le rythme est déterminé dès le diagnostic du diabète et en fonction de l’état des yeux et de l’évolution de la maladie.
Ce dépistage doit être effectué chaque année. Lors de la première visite, les patients bénéficient d’un examen ophtalmologique complet pour dépister la rétinopathie diabétique tout comme d’éventuels autres problèmes courants (p.ex. la cataracte, le glaucome). S’il n’y a pas de signes, des examens seront réalisés durant les 3 années suivantes, en utilisant un appareil qui permet une analyse automatisée et plus fine pour le suivi de la rétinopathie diabétique. Tous les 5 ans, les patients, même sans signe de rétinopathie diabétique, sont revus en consultation. Si des signes sont observés, les patients sont vus le jour-même par l’ophtalmologue qui explique la pathologie, la thérapie et le plan de suivi.
L’ensemble de ces mesures constitue un équilibre optimal entre un dépistage sécuritaire et un confort pour le patient.
Quels sont les traitements ?
Le meilleur traitement de la rétinopathie diabétique est le bon équilibre du diabète. La tension artérielle et la dyslipidémie (taux de cholestérol) doivent aussi être stabilisées.
Dans la plupart des cas, les formes légères de rétinopathie diabétique n’affectent pas la vision, et un traitement n’est pas nécessaire à ce stade. Les patients qui développent un œdème rétinien (œdème maculaire diabétique) ou une croissance des vaisseaux sanguins (rétinopathie diabétique proliférative) doivent être traités rapidement. Lorsque ce traitement est entamé dans les premières phases de ces complications, les résultats et le pronostic sont généralement bons.
L’œdème maculaire diabétique est traité par des injections intraoculaires (avec des protéines qui sont les inhibiteurs du facteur de croissance de l’endothélium vasculaire, les anti-VEGF) et parfois, dans une phase ultérieure, avec un traitement de laser (photocoagulation).
La rétinopathie diabétique proliférative est traitée au laser, et parfois par des injections intraoculaires supplémentaires (anti-VEGF) et/ou par une chirurgie oculaire (vitrectomie).
Ces traitements ont pour le but de stabiliser la vision et d’essayer de regagner de l’acuité visuelle.
Quels sont les facteurs de risques ?
La prévalence globale de la rétinopathie diabétique est estimé à un tiers de patients avec type 1 et type 2 de diabète et chez une petite partie de ces patients, la vision est sérieusement endommagée.
Les facteurs de risques reconnus :
- Les valeurs de la forme glyquée d’hémoglobine, marqueur de l’équilibre de la glycémie (concentration de glucose dans le sang) sur trois mois.
- L’hypertension artérielle (surtout la pression systolique)
- L’hyperlipidémie (anomalie du taux de graisse dans le sang)
- L’obésité (body mass index élevé)
- Le tabagisme
- La durée du diabète
- Les états spécifiques : la grossesse et la puberté
DMLA - Dégénérescence maculaire liée à l'âge
Qu’est-ce que la dégénérescence maculaire liée à l’âge ?
La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est une maladie qui altère progressivement la macula qui se trouve au centre de la rétine. Elle cause
la dégradation ou la perte de la vision dans cette zone où l’acuité visuelle
et la vision des couleurs sont maximales. A un stade avancé de la maladie, l’œil ne voit plus que la périphérie de l’image.
Dans le monde occidental, la DMLA est la cause la plus fréquente
de handicap visuel sévère chez les personnes de plus de 50 ans.
Plus on avance en âge, plus le risque de développement d’une DMLA augmente.
Quels sont les signes de la DMLA ?
Difficulté à s’adapter aux changements brusques de lumière. La lecture (vision de près) devient difficile et nécessite un meilleur éclairage.
Les lignes droites vous semblent onduler et se déformer (test grille d’Amsler). La vision centrale s’altère, se brouille, une tache noire apparaît.
Quels moyens de dépistage ?
Un dépistage précoce limite la progression de la maladie et permet
de préserver la vision. Pour faire votre diagnostic, l’ophtalmologue examinera votre fond de l’œil, avec ou sans dilatation. Selon la forme
(sèche ou humide) et le stade de la maladie, il peut demander des examens complémentaires.
Quel est le traitement de la DMLA ?
La prise de compléments alimentaires à visée antioxydant prescrits
par l’ophtalmologue peuvent ralentir l’évolution d’une forme précoce
à une forme avancée.
La forme sèche, (disparition des cellules de la rétine), évolue sur plusieurs années. De nombreux traitements sont actuellement en phase pré-clinique.
La forme humide, d’évolution plus rapide, est due à la formation
de vaisseaux anormaux sous la macula (entraînant hémorragies
et exsudation).
Un traitement urgent est nécessaire pour maintenir ou récupérer
de la vision. Actuellement, le traitement de première intention
est l’injection répétée de protéines
thérapeutiques (anti-VEGF). D’autres thérapies existent comme
la photocoagulation au laser ou la photothérapie dynamique (PDT).
La DMLA ne rend pas aveugle, puisque seule la vision centrale est altérée, mais elle conduit à une incapacité de lire et de reconnaître les visages
(c’est la cécité sociale). La rééducation basse vision permet de mieux
se servir de la vision périphérique qui est conservée. Seule une surveillance régulière auprès d’un spécialiste permet de diagnostiquer la DMLA
et, si nécessaire, de la traiter avec efficacité.
Facteurs de risque
L’âge, des facteurs génétiques, le tabagisme (fumer multiplie le risque
par 3), l’hypertension, les maladies circulatoires, une carence en vitamines ou en sels minéraux, une lumière intense en UV, les acides gras saturés.
A partir de 40 ans, faites vérifier votre vision auprès d’un ophtalmologue tous les ans.
Strabisme, Amblyopie, et consultation pédiatrique
STRABISME
Qu’est-ce que le strabisme ?
Le strabisme est un défaut de coordination et d’alignement des yeux. Normalement les axes des yeux sont parallèles aussi bien quand on regarde au loin que de près, les 2 yeux fixant ensemble l’objet que l’on regarde. Dans le strabisme, cette coopération des 2 yeux est compromise.
Quels sont les signes ?
- Dans un strabisme convergent (ou esotropie), un œil regarde plus vers le nez (« louche »).
- Dans un strabisme divergent (ou exotropie), un œil regarde plus vers la tempe.
- Dans un strabisme vertical (hyper- ou hypotropie), un œil regarde trop vers le haut ou trop vers le bas.
La déviation peut être constante ou intermittente, stable ou fluctuante, présente depuis l’enfance ou acquise à l’âge adulte. Parfois le patient se plaint d’une vision double.
L’angle de déviation est parfois trop petit pour être visible à l’œil nu. C’est ce que l’on appelle un « micro-strabisme », qui a toutefois les mêmes conséquences qu’un strabisme à plus grand angle.
Quels sont les moyens de dépistage du strabisme ?
Chez l’enfant, le dépistage est réalisé par le pédiatre qui effectue plusieurs tests lors des contrôles de 0 à 6 mois, puis à chaque visite. Si le pédiatre ou les parents remarquent un strabisme, même intermittent, une consultation chez un ophtalmologue est indiquée. La présence de strabisme ou de mauvaise vision chez l’enfant - appelée amblyopie- dans la famille justifie un contrôle précoce chez l’ophtalmologue, vers l’âge de 1 an, même en l’absence de strabisme.
Chez l’adulte, le dépistage s’effectue chez l’ophtalmologue.
Différents âges, différents problèmes
Chez l’enfant : La vision n’est pas mature à la naissance, mais se développe au cours des premières années de vie. Si un œil travaille et voit bien, mais que l’autre n’est pas bien aligné, le cerveau ignore l’image de l’œil dévié, et n’apprend à voir qu’avec l’œil qui fixe ce que l’enfant veut regarder. L’œil dévié ne développe pas sa vision, qui reste très mauvaise. On parle alors d’amblyopie, ou « œil paresseux », qui doit être prise en charge le plus tôt possible. De plus, si un œil louche dans la petite enfance, le cerveau ne peut pas développer la vision binoculaire, c’est-à-dire la possibilité de voir en relief (3D).
Chez l’adulte : L’apparition d’un strabisme chez l’adulte s’accompagne le plus souvent d’une vision double (diplopie), de maux de tête (céphalées), et/ou d’une fatigue visuelle importante. Un strabisme acquis peut survenir suite à la dégradation d’un strabisme de l’enfance, mais aussi être le signe d’un problème neurologique (AVC, par exemple), et nécessiter des investigations en urgence.
Quels sont les facteurs de risques ?
Des cas de strabisme ou de mauvaise vision chez l’enfant dans la famille constituent un risque un peu plus élevé pour l’enfant de présenter un strabisme. Des problèmes périnataux, en particulier neurologiques, de même que des troubles réfractifs importants (besoin de lunettes), en particulier une hypermetropie forte, constituent également un risque plus marqué de développer un strabisme.
Quels sont les traitements ?
Chez l’enfant le traitement consiste le plus souvent à prescrire des lunettes, qui permettent de fournir une bonne image aux deux yeux, ainsi qu’à cacher le « meilleur » œil par un patch autocollant (aussi nommé occlusion), afin de forcer le cerveau à utiliser et « apprendre à voir » avec l’œil dévié. Une fois la situation stabilisée, une opération peut être envisagée afin de réaligner les yeux.
Chez l’adulte, des lunettes à prisme qui dévient la lumière ou une occlusion peuvent être utiles pour supprimer la vision double. Après stabilisation, une opération oculomotrice (c’est-à-dire des muscles responsables des mouvements de l’œil) peut être envisagée.
AMBLYOPIE
Qu’est-ce que l’amblyopie ?
La vision n’est pas mature à la naissance, mais se développe au cours des premières années de vie. Le cerveau va progressivement apprendre à « voir » au cours de cette période.
Les deux yeux sont en compétition pendant tout le développement de la vision. Si durant les premières années de vie, le cerveau reçoit des images de qualité différente de chaque œil, il va privilégier l’apprentissage de la vision en utilisant les images de meilleure qualité, et va négliger « d’apprendre à voir » avec le plus mauvais œil. Si la cause de l’altération de la qualité des images n’est pas corrigée dans l’enfance, le développement visuel anormal va provoquer une mauvaise vision définitive d’un ou des deux yeux.
L’amblyopie peut être causée par :
- un trouble réfractif (hypermetropie, myopie, astigmatisme), responsable d’une image floue. C’est la cause d’amblyopie la plus fréquente.
- un strabisme, qui fait qu’un seul œil fixe l’objet d’intérêt, car l’autre œil n’est pas aligné. Le cerveau va alors ignorer les images transmises par l’œil dévié.
- beaucoup plus rarement, une anomalie anatomique qui empêche la formation d’une image sur la rétine (par exemple une paupière qui recouvre l’œil (ptosis), une opacité cornéenne, ou une cataracte).
Quels sont les signes ?
Même s’ils ne voient pas bien, les enfants se plaignent rarement d’un problème de vue.
Si elle est d’origine réfractive, l’amblyopie peut passer totalement inaperçue, l’enfant s’adaptant à vivre avec un seul œil fonctionnel. Ce n’est que lorsqu’on cache le bon œil, durant un jeu ou un examen médical, que la mauvaise vision de l’autre œil peut être détectée. Un strabisme, une anomalie des paupières ou de la partie antérieure de l’œil peuvent être visibles, et constituer ainsi le signe d’appel d’une probable asymétrie de la vision.
Quels sont les moyens de dépistage de l’amblyopie ?
Un dépistage visuel précoce est indispensable. Chez le tout petit enfant, on va chercher à observer une réaction asymétrique lorsqu’on lui occulte un œil.. Si l’enfant ne réagit pas lorsqu’on cache l’un des yeux, mais pleure lorsqu’on cache l’autre, une différence de vision doit être suspectée.
Chez l’enfant plus âgé, il devient possible de tester l’acuité visuelle de chaque œil, à la recherche d’une différence entre les deux yeux.
Si une mauvaise vision est suspectée, des examens complémentaires doivent être réalisés par l’ophtalmologue pour en trouver la cause. L’ophtalmologue, qui travaille souvent avec une orthoptiste, examine notamment la réfraction, recherche un strabisme et examine l’anatomie oculaire.
Quels sont les traitements ?
Le traitement de l’amblyopie comporte 3 volets :
- Fournir une image à l’œil : opérer une paupière qui recouvre complètement l’œil, enlever une opacité des milieux transparents de l’œil (cornée, cristallin, corps vitré), par exemple une cataracte.
- Rendre l’image nette : corriger si nécessaire un trouble réfractif (hypermétropie, astigmatisme, myopie), par des lunettes ou des verres de contact
- Obliger le cerveau à utiliser l’œil « faible » : le plus souvent en cachant le « meilleur » œil avec un patch quelques heures par jour.
Plus le traitement est effectué tôt, plus il est efficace. A partir d’un certain âge, il n’est plus possible de réapprendre au cerveau à « voir » avec les deux yeux. Un dépistage précoce est donc indispensable.
A quel âge le traitement par occlusion (port d’un patch) doit-il être débuté ?
Plus le traitement d’amblyopie commence tôt, plus il est rapide et efficace. Le traitement doit donc être débuté dès que le problème visuel est identifié. Dans un premier temps, des lunettes seront prescrites si nécessaire. La vision est ensuite contrôlée après 4 à 6 semaines. En fonction de l’amélioration obtenue par le port des lunettes, l’ophtalmologue peut choisir de continuer à surveiller l’évolution de la vision, ou de débuter le traitement d’occlusion.
Comment faire pour que mon enfant accepte de porter ses lunettes ?
Les lunettes modifient les images perçues par l’enfant. Pour l’aider à s’habituer aux lunettes, il est recommandé de les lui faire porter dès le réveil. L’enfant verra ainsi tout de suite l’image corrigée par ses lunettes, sans devoir s’habituer au passage de l’image perçue sans lunettes à l’image corrigée. Il est également recommandé que l’enfant porte constamment ses lunettes durant la journée. De plus, les lunettes doivent posséder des verres assez grands pour bien couvrir les différentes directions du regard, un pont nasal et des branches confortables qui assurent une bonne stabilité.
Durant quelles activités mon enfant doit-il porter le patch ?
L’enfant devrait porter son patch lors d’activités qui stimulent la vision, comme des jeux en vision de près, la lecture d’un livre, devant la télévision ou un autre écran. Il est bien entendu inutile de faire porter le patch lors des siestes.
En fonction de la durée du traitement, le patch doit parfois être porté à l’école. Il est alors recommandé d’expliquer la situation et ses enjeux à l’enseignant-e, qui pourra en parler en classe.
Que faire si mon enfant refuse de porter le patch ?
Le patch est accepté de façon très variée, mais est supporté sans trop de difficulté dans la grande majorité des cas. Les enfants qui refusent le patch au début du traitement, ou qui l’enlèvent sans cesse, s’y habituent progressivement le plus souvent. Les patchs décorés aident souvent l’enfant à mieux accepter de les porter. Plus le temps passe, plus la vision de l’œil « faible » s’améliore, ce qui rend l’occlusion du bon œil plus facile à supporter. L’adhésion des parents au traitement est bien entendu primordiale, puisque ce sont eux qui vont le réaliser à domicile. La patience et la persévérance des parents est indispensable à la réussite du traitement. Aujourd’hui, les patchs décorés aident souvent l’enfant à mieux accepter de les porter.
Combien de temps mon enfant devra-t-il porter le patch ?
Le traitement doit idéalement être poursuivi jusqu’à ce l’on obtienne une vision symétrique, et/ou une alternance de la fixation en cas de strabisme (c’est-à-dire que l’on constate que l’enfant louche tantôt d’un œil, tantôt de l’autre). La durée du traitement dépend donc de l’évolution individuelle, différente pour chaque enfant. Le traitement dure le plus souvent de quelques mois à quelques années. Plus le traitement est entrepris tôt, plus il est rapide et efficace.
Y a-t-il des alternatives au patch ?
Dans certains cas, notamment en présence d’une hypermétropie importante, on peut envisager de « pénaliser » l’image du bon œil par un collyre d’Atropine. L’Atropine empêche la mise au point du bon œil (accommodation), créant une vision floue qui va favoriser l’utilisation des images de l’œil « faible » par le cerveau.
Que se passe-t-il si l’on ne traite pas l’amblyopie ?
Le cerveau va continuer à négliger l’apprentissage de la vision de l’œil le plus faible.
Au-delà d’un certain âge, la situation devient irréversible, et la mauvaise vision de l’œil faible ne peut plus être améliorée.
Vivre avec un seul œil fonctionnel est tout à fait possible. Mais si le bon œil est endommagé ou « perdu » en raison d’une maladie ou d’un accident, la situation peut devenir dramatique. C’est principalement pour éviter ce risque que le traitement de l’amblyopie est indispensable.
Quels sont les facteurs de risque ?
La présence de problèmes oculaires dans la famille, comme le port de lunettes avec une correction importante, un strabisme, une cataracte ou un glaucome de l’enfant, représente un risque un peu plus élevé pour les enfants de présenter eux-aussi un trouble visuel. Certains problèmes survenant au cours de la grossesse ou une naissance prématurée représentent également un risque. En cas de doute, il est important de discuter de la situation avec son pédiatre et de ne pas hésiter à consulter un ophtalmologue.
Hypermétropie , Myopie, Astigmatisme, Presbytie
Le cabinet assure les contrôles de vision et le dépistage des troubles de la vision.
HYPERMETROPIE:
Qu’est-ce que l’hypermétropie?
L’œil hypermétrope ne focalise pas correctement les objets proches. Le pouvoir réfractif de la cornée est insuffisant ou l’œil lui-même est trop court. Les rayons lumineux sont en conséquence focalisés derrière la rétine, et la rétine reçoit une image floue de l’environnement.
Au contraire de la myopie, le cristallin peut compensée l’hypermétropie, jusqu’à un certain âge. En effet, le cristallin peut changer de forme, et donc augmenter son pouvoir réfractif, ce qui compense le défaut de l’œil hypermétrope pour la vision à distance.
L’hypermétrope est capable de bien voir de près et de loin, mais au prix d’un effort et d’une fatigue. Comme l’image se forme en arrière de la rétine, le cristallin doit changer de forme (accommoder). Plus l’objet se rapproche et plus l’accommodation nécessaire est importante. Une hypermétropie légère passe fréquemment inaperçue jusqu’à l’âge de 35/40 ans car l’œil accommode constamment. Après, la capacité d’accommodation commence à diminuer et l’hypermétropie se révèle.
Quels sont les signes ?
Si elle est importante, l’hypermétropie provoque une vision floue de près. Si elle est modérée, elle peut être compensée par un effort visuel de mise au point, appelé accommodation. La possibilité de compenser l’hypermétropie par l’accommodation dépend de l’âge et diminue avec le temps. L’effort d’accommodation peut provoquer une fatigue visuelle, des maux de tête (céphalées), ou même engendrer un strabisme si l’hypermétropie est importante.
Chez l’enfant, une hypermétropie asymétrique peut provoquer une amblyopie, c’est-à-dire un développement visuel dans lequel le cerveau privilégie l’apprentissage de la vision en utilisant les images fournies par le meilleur œil, et néglige celles de l’œil le plus faible, ici le plus hypermétrope.
Quels sont les moyens de dépistage ?
L’hypermétropie est détectée par un examen de l’acuité visuelle, puis de la réfraction. Chez l’enfant et le jeune adulte, l’utilisation de gouttes cycloplégiantes, qui paralysent temporairement le pouvoir de mise au point de l’œil (accommodation) est le plus souvent nécessaire pour obtenir une mesure fiable de l’hypermétropie. Un dépistage et une prise en charge précoce des troubles réfractifs est indispensable chez l’enfant, afin d’éviter une amblyopie.
Quel est le traitement de l’hypermétropie ?
L’hypermétropie peut être corrigée par des lunettes à verres convexes (positifs), par des verres de contact ou, chez l’adulte et dans certains cas, par la chirurgie réfractive au laser.
MYOPIE:
Qu’est-ce que la myopie ?
La myopie est un trouble visuel réfractif qui survient lorsque l’œil est trop long. L’image se forme en avant de la rétine, et le myope voit flou au loin.
Quels sont les signes ?
La myopie provoque une vision floue à distance, qu’il est impossible de compenser par un effort visuel. La vision est par contre nette de près : plus la myopie est importante, plus il est nécessaire d’approcher les objets pour les voir nets.
Quels sont les moyens de dépistage ?
La myopie est détectée par un examen de l’acuité visuelle, puis de la réfraction. Chez l’enfant et le jeune adulte, l’utilisation de gouttes cycloplégiantes, qui paralysent temporairement le pouvoir de mise au point de l’œil (accommodation) est le plus souvent nécessaire pour obtenir une mesure fiable. Un dépistage et une prise en charge précoce des troubles réfractifs est indispensable chez l’enfant, afin d’éviter une amblyopie.
Quels sont les facteurs de risque ?
La présence de myopie dans la famille constitue un facteur de risque. Si les deux parents sont myopes, leur enfant a 8x plus de risque d’être myope.
Depuis quelques années, on assiste à une augmentation importante de la myopie chez les jeunes. Ceci est probablement lié à l’importance du temps passé à l’intérieur en lumière artificielle, ainsi qu’à l’excès de travail en vision de près, par exemple sur les écrans des smartphones. Les recommandations les plus simples pour diminuer le risque d’apparition ou de péjoration d’une myopie sont de passer chaque jour au minimum une heure à l’extérieur en lumière naturelle, et d’éviter de lire ou de regarder son smartphone de trop près. Une distance de lecture supérieure à 30 cm est recommandée.
Quelles sont les complications liées à la myopie ?
Une myopie forte peut se compliquer de décollement de rétine, de glaucome, de problème maculaire, ou de cataracte précoce. Un suivi ophtalmologique régulier est donc indispensable.
Quels sont les traitements ?
La myopie peut être corrigée par des lunettes avec verres concaves (négatifs), par des verres de contact ou, chez les adultes, par la chirurgie réfractive au laser. Chez l’enfant, la progression peut, dans certains cas, être ralentie par l’instillation de gouttes oculaire d’Atropine très diluée, ou par l’utilisation de certains types de verres de contact.
ASTIGMATISME
Qu’est-ce que l’astigmatisme?
L’astigmatisme est un défaut visuel réfractif caractérisé par une irrégularité de la cornée (la structure transparente à l’avant de l’œil, la « vitre » de l’œil). Plutôt que d’être régulière comme la surface d’un ballon de football, la cornée est déformée, sa courbure variant selon l’axe, un peu comme un ballon de rugby. L’astigmatisme est très souvent associé à une myopie ou une hypermetropie.
Quels sont les signes ?
Un astigmatisme provoque une vision floue et déformée pour toutes distances, souvent plus marquée dans une certaine orientation. Le flou visuel peut aussi provoquer des confusions de lettres ou de chiffres. Le flou visuel peut causer ou aggraver une fatigue visuelle, en particulier à la lecture et engendrer des maux de tête (céphalées).
Quels sont les moyens de dépistage ?
L’astigmatisme est détecté par un examen de l’acuité visuelle, puis de la réfraction. Chez l’enfant et le jeune adulte, l’utilisation de gouttes cycloplégiantes, qui paralysent temporairement le pouvoir de mise au point de l’œil (accommodation) est le plus souvent nécessaire pour obtenir une mesure fiable de l’hypermétropie. Un dépistage et une prise en charge précoce des troubles réfractifs est indispensable chez l’enfant, afin d’éviter une amblyopie.
Quels sont les facteurs de risque ?
L’irrégularité de la cornée peut être aggravée par des frottements fréquents des yeux. Une infection ou une blessure à l’œil peuvent également causer ou aggraver un astigmatisme.
Quels sont les traitements ?
L’astigmatisme peut être corrigé par des lunettes avec verres toriques (cylindriques), par des verres de contact toriques ou, chez l’adulte et dans certains cas, par la chirurgie réfractive au laser.
PRESBYTIE
Qu’est-ce que la presbytie?
La presbytie est une évolution naturelle de la vue qui concerne tout le monde à partir de la quarantaine, myopes et hypermétropes compris. Elle augmente jusque vers l’âge de 65 ans.
Le cristallin perd progressivement sa capacité de changer de forme et accommode difficilement. Il en résulte une difficulté croissante à voir de près. Au début, on peut compenser en mettant le journal plus loin. Par la suite, on corrige ce défaut par des lunettes de lecture, de travail, des verres de lunettes ou de contacts progressifs ou multifocaux.
Quel traitement pour la presbytie?
La chirurgie réfractive au laser permet d’améliorer la vision à distance en modifiant légèrement la forme de la cornée. On ne peut toutefois rien contre la perte progressive de l’accommodation. Après l’opération, comme toute personne qui a une bonne vue de loin, vous devrez probablement porter des lunettes de lecture après 40 ans.
Pour un myopie, il est cependant possible d’éviter le port de lunettes de lecture en ne corrigeant pas complètement un œil de manière à aider la vision de près, tout en traitant l’autre œil pour voir de loin. Cette technique, appelée « monovision », n’est pas toujours bien tolérée en raison du déséquilibre qui existe entre les deux yeux. C’est pourquoi nous n’offrons la monovision qu’à nos patients qui l’ont au préalable expérimentée avec des lentilles cornéennes et qui savent que cette technique leur convient.
Les patients hypermétropes ou les patients avec une vision normale peuvent bénéficier d’un implant intraoculaire multifocal.
Chalazion, Orgelet
Un kyste bénin de la paupière
Qu’est-ce qu’un chalazion ?
Un chalazion prend la forme d’un kyste bénin à l’intérieur ou à l’extérieur de la paupière, en raison de l’inflammation d’une ou plusieurs glandes appelées Meibomius. Ces glandes produisent du meibum, une substance huileuse qui participe à la bonne santé de l’oeil. Parfois, il arrive que ce meibum devienne trop épais, empêchant son écoulement de la glande. Cette dernière se bouche et s’enkyste, causant un chalazion, un kyste bénin de la paupière.
Quels sont les symptômes ?
Le chalazion a tendance à se développer lentement et parfois sans douleur. Il se manifeste par la présence d’une boule ou d’un kyste à l’intérieur ou à l’extérieur de la paupière. Cette dernière est souvent enflammée et/ou gonflée. On observe également des sécrétions jaunâtres.
Quels sont les facteurs de risque ?
L’origine du chalazion ne peut être définie avec exactitude. Cependant, il existe divers facteurs qui favorisent son apparition :
- La blépharite (inflammation des paupières)
- La dermatite séborrhéique (maladie de la peau provoquant des rougeurs et la peau sèche)
- Des allergies
- La pollution de l’air
- La sécheresse des yeux
- Le port de lentilles de contact
- Certaines maladies autoimmunes, bactériennes ou parasitaires
- L’exposition aux rayons Solaires (UV)
Comment prévenir un chalazion ?
Il faut veiller à avoir une bonne hygiène des paupières, notamment en se démaquillant soigneusement et en évitant les cosmétiques trop anciens qui impliquent un risque de contamination bactérienne.
En cas de chalazion à répétition, il est recommandé d’appliquer régulièrement des compresses d’eau chaude ou un gant de toilette sur les paupières fermées pendant cinq minutes, puis de les masser.
La plupart des chalazions se résolvent par eux-mêmes en suivant strictement les consignes d’hygiène des paupières
Quels sont les traitements pour le chalazion ?
Il est important de ne pas percer un chalazion. La plupart des chalazions peuvent être traités en suivant simplement quelques règles d’hygiène:
Tout d’abord, il est important de se laver soigneusement les mains avant et après avoir touché ses yeux.
Il est conseillé d’appliquer des compresses ou un gant de toilette imbibé d’eau chaude sur les paupières fermées, deux à trois fois par jour minimum, pendant 5 à 10 minutes.
Il est possible de masser les paupières en partant du centre vers les cils, afin de permettre au liquide (meibum) de s’écouler des glandes. Si cela ne suffit pas, un traitement médicamenteux peut s’avérer nécessaire, sous la forme de pommades anti-inflammatoires ou antibiotiques à appliquer sur la paupière.
Lorsque les traitements médicamenteux n’ont pas donné de résultats après deux mois, on recourt à une intervention chirurgicale sous anesthésie locale pour retirer le chalazion.
Decollement postérieur du vitré et corps flottants
Décollement postérieur du vitré et corps flottants
Qu’est-ce que le décollement postérieur du vitré ?
Le corps vitré est une substance gélatineuse qui remplit une grande partie du globe oculaire et qui est en contact avec la rétine (tissu nerveux qui tapisse la paroi interne de l’œil). Avec le vieillissement, ce gel se liquéfie progressivement, se contracte puis se décolle de la rétine en créant des amas de substance opaque visibles dans le champ visuel. Dans la plupart des cas, la présence de ces taches, bien que gênante, n‘empêche pas d’avoir une bonne vue.
Ce phénomène, appelé décollement postérieur du vitré, est donc un processus naturel lié au vieillissement de l’œil qui concerne environ deux tiers des personnes âgées de plus de 80 ans.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes apparaissent généralement de façon soudaine et sont souvent perçus comme un cheveu devant l’œil ou une salissure sur les lunettes.
Ces opacités vitréennes expliquent la présence de petites taches noirâtres-grisâtres, appelées corps flottants, qui se déplacent dans le champ de vision avec le mouvement des yeux. Elles sont souvent décrites par les patients comme des mouches, des filaments ou une toile d’araignée. Bien que gênant et source d’inquiétude, ce phénomène se résout dans la majorité des cas sans séquelle après quelques semaines. Les corps flottants sont souvent accompagnés de flash lumineux, remarqué en général sur le côté, plus visible dans la pénombre ou l’obscurité.
Quels moyens de prévention ?
Etant donné son origine naturelle, il n’existe pas de prévention. Toutefois ce décollement du vitré peut être favorisé et accéléré par certains facteurs tels que les traumatismes oculaires, la chirurgie de l’œil (par exemple l’opération de la cataracte) et la myopie forte (le décollement du vitré étant plus fréquent et précoce chez ces personnes).
Quels moyens de traitement du décollement du vitré ?
Il n’existe actuellement aucun traitement non-invasif. Le décollement du vitré se produisant progressivement sur plusieurs semaines, les symptômes vont persister pendant ce laps de temps. Dans la grande majorité des cas, on observe une diminution graduelle des symptômes. Au bout de quelques semaines les corps flottants seront vus uniquement dans certaines situations (devant un écran, en regardant le ciel ou une paroi blanche).
Malgré l’absence de traitement, il est très important d’effectuer une visite de contrôle environ 3 semaines après le début des symptômes afin de détecter rapidement la survenue d’éventuelles complications, telles que l’hématovitré (hémorragie à l’intérieure de l’œil) ou la déchirure rétinienne. Ces complications sont rares mais nécessitent un suivi plus fréquent et, dans le cas d’une déchirure, un traitement ambulatoire avec laser est nécessaire.
Dans les très rares cas où les symptômes persistent après plusieurs mois et s’ils affectent la qualité de vie, un traitement chirurgical peut être proposé pour enlever tous les corps flottants.